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On trouve plusieurs tribus montagnardes dans la région nord qui longent la frontière avec le Laos et la Birmanie. Ces tribus réparties en six groupes :( Akha, Hmong, Karen, Lahu, Lisu et Yao ) ont immigrées au siècle dernier et se sont établies à différentes altitudes suivant leurs modes de vie. Tous conservent leurs propres traditions, portent un style de costume particulier et parlent leur propre langue. Le premier village que nous avons visité est de la tribu des Lisu. Les femmes portent des robes de couleur turquoise à manches rouges rayées,et des coiffes imposantes autour desquelles elles cousent des pompons multicolores. Les jeunes filles se parent pour les cérémonies et les fêtes de somptueux bijoux en argent qui couvrent leur poitrine telle une armure. Après avoir monté et descendu quelques collines nous faisons connaissance avec un village de la tribu de Lahu. Les maisons de ce village sont construites sur pilotis. Au alentour du village on remaque quelques brulis pour entreprendre différentes cultures.Mais ils pratiquent également la chasse. Ils sont habillé de tuniques noires gansées de blanc. Notre prochaine tribu est Les Karen . Les femmes tissent une toile rugueuse dans les tons rouge et orangés, dont elle feront des tuniques bordées et décorées de graines. Les jeunes filles célibataires sont vêtues de blanc et lors de leur mariage elles changeront contre des robes rouges.Les bijoux consistent essentiellement en de longues rangées de perles enroulées autour du cou. Ils cultivent le riz et le maïs, élèvent des animaux domestiques, ils vénèrent les vents et les pluies. Ils sont passés maître dans le dressage des éléphans. Nous feront une partie du trajet sur leurs dos . Les Akha vivent pour la plupart dans des village sur les pentes du Doï Mae Salong. Ils cultivent le riz, le maïs et le pavot. Ce sont des animistes fervents, adorant le soleil et la lune, et ils érigent des portiques pour les esprits à l'entrée de leurs villages. Les femmes de cette tribu sont facilement reconnaissable par la quantités incroyables de bijoux lourds qu'elles portent, même lorsqu'elles travaillent dans les champs. Leurs coiffes compliquées sont incrustées de pièces de monaie et de perles de couleur. Les femmes portent des jupes noires rebrodées et des jambières en patchwork. Les femmes de la tribu des Yao portent des tuniques indugo qui leur arrivent à la cheville, avec des pantalons larges à petits motifs géométriques brodés au point de croix, d'épaisses écharpes pourpre autour du cou et de grands turbans. Elles se parent d'ornements d'argent pour les cérémonies. Les village Hmong sont construits sur les crêtes des collines, le plus haut possible. Ce sont d'habiles entrepreneurs et leur fortune est exposée aux yeux de tous, particulièrement par les lourds bijoux .
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Le prix du voyage Bangkok - Phnom Penh par avion qui n'est en fait qu'un saut de puce est de 250 $ plus 20 $ taxe d'aéroport, cependant il est possible de faire le visa à l'aéroport de Phnom Penh pour 20 $ (+ 2 photos ). Il y a une autre alternative, le voyage par la route ce qui nous permettra de voir un peu plus le pays et d'économiser 200 $. Mais pourquoi pas ….? Avec mon ami Eric Dropsy, nous décidons donc de partir pour le Cambodge via la route : demande de Visa avec de longues négociations pour obtenir au prix de 1300 Baths . Nous dépossons le plus gros de nos bagages à la consigne de l'aéroport 70 baths/jour, ensuite nous prenons le train 5 Baths pour la gare central. Il n'y a que 2 trains par jour ( à 6h et 13h ) pour se rendre jusque la ville frontalière de Aranyaprathet . Il est déjà 9h et nous voulons arriver avant 17 heure nous prenons donc un autre train 26 Baths pour Prachanbouri mais il s'arrête à toutes les gares. Arrivé à Prachanbouri nous nous rendons jusqu' au terminal de bus ou nous mangeons une petite soupe chacun avant de partir pour Aranyaprathet . Nous arrivons à l'entrée de cette petite ville, il nous faut maintenant prendre un touk-touk 10 Baths mais celui-ci est un peu particulier par rapport au reste de la thaïlande. En effet ce genre de touk-touk est plus long due à l'intégration d'un moteur de voiture sur un cadre avant de moto avec à l'arrière un double siège assez confortable. Il est 17 heure le chauffeur du touk-touk nous dépose près d'un marchè tel une fourmilière . Il nous affirme qu'il n'y pas de problème pour passer la frontière. Nous continuons notre route en nous pressant. Beaucoup de monde autour de nous prennent le même chemin vers la frontière. Nous nous faisons accosté de tout coté pour des services divers ( taxi, pick-up, hotel, mendisité etc….) Dans l'empressement nous passons la première frontière sans apposer le cachet de sortie de Thaïlande et nous passons avec un important flue de personne, nous arrivons donc en toute hate et moite de transpiration au bureau de la frontière Cambodgienne. Il est 17h15, le fonctionnaire regarde sa montre et nous demande pourquoi nous arrivons seulement à cette heure. Eric réponds à voie basse : « on est resté calé au bar toute la journée et on est venu seulement maintenant pour vous embêtez. » Il nous regarde sans trop comprendre et j'explique notre parcours mouvementé avec tous les changements de moyens de locomotion. Il demande de remplir le petit feuillet à apposer au passport .Lorsqu'il verifie notre passport il s'apercoit qu'il manque le cachet de Thailande. Voici une situation bien embarassante : nous ne pouvons pas entrée au cambodge et peut-on retourné en thaïlande car la frontière est-elle encore ouverte ? Il est 17h35. Le fonctionnaire nous demande d'aller mettre le cachet sur le passport , nous courrons à travers le NO MAN LAND , Eric demande pour mettre le cachet mais hélas le bureau est fermé et les fonctionnaires ont terminés leur journée. Eric rale car il était impatient de revoir un ami à Siem Reap. Nous devons resté un nuit de plus en Thailande. Cette dernière nuit fut assez mémorable dans un petit bar et le Seul GOGO de cette ville. A 7h le lendemain nous remarquons que la route et les moyens de transport rudimentaire entre les deux pays sont d'une époque médiavale lointaine en effet les chariots sont tiré ou poussé par des hommes ou même des enfants. Par contre un peu plus loin nous trouvons un pick-up pour aller jusque Siem Reap . Une remarque en passant beaucoup d'investissement viennent de Thailande effectivement on peut voir la reconstruction de nouveaux hotels, la vente de marchandise et de véhicules en provenance de ce pays riche. Pour le trajet nous avons le choix soit 15 $ pour être à l'intérieur sinon 8 $ à l'arrière du pick-up. Heureusement nous avons pris cette sage précaution d'être à l'intérieur car le reste du voyage se révélat une des pires punitions que nous puissions nous infliger. Nous étions même étonné lorsque le chauffeur nous a dit 10 heures pour 156 KM car sur notre carte la route parraissait être une longue ligne droite tracée jusque Siem Reap : Soit nous n'avions pas bien compris ou il se trompait . Secousse et Tape cul …. La route du nord qui relie la ville frontalère thaïlandaise de Aranyaprathet à Phom Penh en passant par Siem Reap est très inconfortable et le voyage dure bien de 8 à 12 heures . En effet cette route ( mais peut-on encore appeler cela une route ) est jonchée de nid de poule géante. Elle est également très pousiéreuse et complètement boueuse lors des périodes abondantes pluies. Les camions de ravitaillement sont quelques fois embourbé jusque l'essieux. Voici quelques réflexions lors du voyage faites par Eric et moi-même : ….. Mine de rien ! je lui répons : BOUM Le Cambodge a trouvé le moyen de réduire la vitesse sur les routes du pays : ils ont fait des trous . Demande au chauffeur « Pourquoi il ne fait que rouler dans les trous », Enfin nous sommes arrivé à Siem Reap avec son charme coloniale situé le long d'une plaisante rivière Tonlé Sap . Nous sommes accueilli au » ZANZI Bar » par un ami Belge « MARC » qui a ouvert ce bar depuis 4 ans. Pendant 3 jours nous visitons le fabuleux site d'Angkor . Le pass cout 20$ par jour ou 40$ pour 3 jours ou encore 60$ pour une semaine. Pour nous rendre sur le site nous avons pris un chauffeur à moto pour 7 $ la journée et comme celui-ci était sympa nous l'avons repris les 3 jours. Sur les différents sites des enfants attendent les touristes pour vendre boissons, tissus, guides des monuments ainsi que des cartes postales et divers objets artisanaux. Certains vous guident en expliquant l'historique de ces différents monuments. Ils apprennent les rudiments de différentes langues ( Japonnais, Anglais, Français, Allemand, Thai …)à l'école pour permet d'aborder les touristes. La nouriture local Khmer est savoureuse pour un prix modique de 1 à 4 $ dans des restaurants car dans les petites rues on doit se poser la question sur l'hygiène de ces étals. Nous ne sommes pas très nareux et nous sommes toujours prêt à nous atabler parmis la population locale dans les plus simples étals comme on peut trouver en Thaïlande mais ici nous avons émis un droit de réserve. Après ces 5 jours nous partons à 5h30 en taxi pour un petit village au bord du grand lac, celui-ci est en fait un village flottant constitué de maison sur de groses barques car les eaux du lac varient suivant les saisons. Nous prenons le bateau 50 $ à 6h30 pour Phnom Penh, nous arrivons dans les premiers et nous pouvons choisir des places à l'intérieur car le soleil peut être très agressif si l'on ne se protège pas .Le débarquement n'est pas triste , une masse de taxi driver vous attende et vous avez le choix .Nous restons une journée complète dans cette capitale ou l'on s'aperçoit de la pauvreté de ce peuple Cambodgien .Delà nous retournons via la voie des aires pour Bangkok pour 105 $ et 20$ de taxe d'aeroport. |
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